Un bilan
Aujourd’hui, c’était papotes du 97, alors on s’est posé tous ensemble, avec notre café, et on a commencé à discuter de la vie : des trucs cool des uns, des trucs moins cool des autres, et c’était, comme d’habitude, humain et réconfortant.
Et comme nous étions entre humains utilisateurs, contributeurs, acteurs du 97, forcément, la discussion a finir par prendre la direction des finances du lieu… Parce qu’on ne va pas y aller par 4 chemins, le 97, et Mycéliandre de manière plus étendue, ne se financent pas tous seuls, et en ce moment, c’est la crise.
Alors j’ai pris mes petits codes d’accès aux comptes bancaires de la SCIC, et je suis allé regarder ce que tout ça nous coûtait (bah oui, même moi il y avait des éléments que j’avais pas tout à fait en tête). Je vous joins donc un petit tableau, parce qu’on a rien à cacher. La distinction entre 97 et Mycéliandre est faite, logiquement, concernant les factures qui ne dépendent que de l’utilisation du lieu en lui-même.
Frais | Le 97 | Mycéliandre |
Électricité | 289,30 € | |
Gaz | 120,10 € | |
Internet | 71,96 € | |
Loyer 97 | 820,00 € | |
Serveur pour outils numériques (site internet, trocket...) | 55,00 € | |
Banque | 27,60 € | |
Assurance | 150,00 € | |
Comptable | 222,00 € | |
Standard téléphonique | 100,00 € | |
Provision impôts (notamment CFE) | 150,00 € | |
TOTAL | 1 301,36 € | 704,60 € |
Ce qui nous fait donc un total de 2 005,96 € par mois pour pérenniser le lieu et la coopérative.
Bref, on a pris le temps de rediscuter de tout cela, on a réfléchit à ce que l’on voulait garder, à ce dont on pouvait éventuellement se passer, mais cela ne change pas la vraie question :
Comment finance-t-on tous ces frais ?
Chers coopérateurs, aujourd’hui, j’aimerais votre avis, nous aimerions votre avis, parce que vous utilisez le 97, parce que vous faites partie des coopérateurs Mycéliandre, parce que vous appréciez le réseau que cela peut créer, parce que vous aimez ce que cela représente pour le futur sans en avoir le besoin au quotidien… Qu’importe, chacun peut trouver sa place dans ces projets, et c’est là la richesse de cette aventure humaine et sociale.
Selon vous, que devrions-nous mettre en place pour financer plus facilement Mycéliandre, et le 97 ? Je pose quelques questions ci-dessous, je ne vous demande pas d’y répondre particulièrement, mais de les compléter, de les prendre en compte, voire de proposer d’autres idées, d’autres questionnements, qui nous permettraient d’aller de l’avant…
- Doit-on organiser une campagne de communication pour inciter à mettre en place une contribution mensualisée plutôt qu'occassionnelle ?
- Doit-on rendre obligatoire des contributions payantes pour certaines utilisations du réseau ou du lieu ?
- Doit-on réfléchir à un business model coopératif où une activité participative permet de créer de la valeur pour l'ensemble de la coopérative ?
Ces questionnements interviennent dans une année charnière, la 5ème année de Mycéliandre, qui nous voit obligés de trouver, en plus du budget mensuel, 4 000 € de financement pour rester dans les normes des coopératives (ce que l’on appelle la “révision quinquennale coopérative“, je t’assure, on n’invente rien, demande à google) ou de mettre la clé sous la porte (et plus sous le paillasson pour continuer à accueillir tout le monde comme on le souhaite).